Patrimoine et monuments

La chapelle de Montjoie – moyen-âge et 1890

Cette chapelle est édifiée sur le « grand chemin angevin », emprunté par les pèlerins se rendant à Compostelle. Du haut de la colline, aux Ormeaux, ils découvrent Angers, où ils vont prier à Saint-Maurille-les-Angers. Les habitants étaient prévenus de l’arrivée des pèlerins, qui se livraient à des débordements : « Villageois, gardez vos filles / Gardez vos poules / Voilà les pèlerins qui arrivent ». Détruite pendant la Révolution, la chapelle a été réparée en 1890.

Le château de la Crossonnière – XVe siècle

Ce puissant château de la Crossonnière (et non la Cressonnière) comme on le voit souvent nous est connu dès le début du XVe siècle. Il relevait alors féodalement du château de Blaison et donnait son nom à une famille de chevalerie, représentée en 1438 par messire Guillaume de la Crossonnière.

Au XVIIIe siècle, la famille Lemarié, alors propriétaire du château, a restauré le logis d’habitation dans le goût de l’époque, vaste hôtel précédé d’avant-corps qui s’écartent de la façade principale en oblique, particularité assez rare.

Après l’incendie du 22 juillet 1793, qui n’épargna pas la Crossonnière, on a dû se contenter de “retaper” les bâtiments épargnés : leurs grandes ruines, entourées de larges fossés, forment encore un pittoresque ensemble.

Le château de la Coudre – XVIe siècle

Un château, daté de 1086, est mentionné dans le cartulaire de Saint-Maur. Etabli à proximité de Denée, il reçoit le nom de La Coudre – Chauvigné, du nom du bourg qui le jouxte.

Eglise Saint Samson – 1880

L’ancienne église, détruite pendant la Révolution, abritait la chapelle Sainte-Apoline et une chapelle seigneuriale.

Après la communion pascale, du vin était distribué sous la galerie du bâtiment, cet usage étant aboli en avril 1800. Cette église néo-gothique à trois nefs, transept, abside et absidioles, est construite sur l’ancien lieu de culte par l’entrepreneur Etienne Martin de Savennières.

Une statue de la Vierge à l’Enfant, en bois polychrome, du XIVe siècle y était autrefois exposée les jours de fête mariale. Disposée à côté de l’autre, elle provient sans doute du Prieuré Saint-Sauveur, disparu.

Le bâtiment abrite également des statues de Sainte-Apolline et de Saint-Samson, provenant de l’ancienne église. Le fond du chœur accueille un bas-relief de Jésus au jardin des Oliviers, datant du XVIIIe siècle. Il était éclairé par cinq verrières, attribuées à M. Truffier, maître verrier parisien associé à Meignant et à Rabault, datant de 1878. Les stalles possèdent des miséricordes, ornées de feuilles d’acanthe. Les rosaces à l’Occident et à l’Orient ont été réalisées par les ateliers de Bordereau et de Barthe.
Le 10 novembre 1889, le conseil municipal a décidé de démolir le clocher, celui-ci menaçant ruine. Les trois cloches, Maurice-Marthe, Jacquine-Marie et Louise-Elisabeth, ont vécu 100 ans dans les vestiges de l’ancien clocher.

Le 25 avril 1990, une flèche de treize mètres de haut a été posée sur une tour de béton de 22 mètres de haut. Le nouveau clocher a enfin pu accueillir les trois cloches.

Moulin de la Bigottière

Situé au 16 rue de la Bigottière en bordure de la D 161, le moulin cavier de la Bigottière domine le village du même nom. Construit au XVIIe siècle il a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historique en 1984 et a été restauré en 1987.

Pour en savoir plus, demandez en mairie le document «Brève histoire des moulins de Mozé».

Les fontaines

La Fontaine de Chauvigné

Située au lieu-dit « Chauvigné » près de la RD 123 reliant Mozé à Denée, cette fontaine, surmontée d’une construction de pierres locales, ne tarit jamais ! Elle alimente un lavoir en plein air de forme polygonale entouré de dalles d’ardoises et donne naissance au ruisseau de Chauvigné qui coule en direction du Nord pour se jeter dans l’Aubance aux environs du lieu-dit «Le Ruau».

La Fontaine de La Bigottière

Comme la fontaine de Chauvigné, elle se présente sous forme d’un puits couvert. Elle alimente un lavoir en plein air de forme rectangulaire aux extrémités arrondies. Le débit de cette fontaine est bien moins important que celui de la fontaine de Chauvigné.

La Fontaine du Mont

Située à la limite de la commune de Mûrs-Erigné, elle se présente sous la forme d’un puits, actuellement ouvert, mais qui a dû dans le passé être surmonté d’une construction de pierres dont il reste quelques vestiges. La partie souterraine de cette fontaine constitue un réservoir en pierres appareillées plus vaste que l’orifice de la fontaine. Elle alimente, et ce, en permanence, un bassin permettant l’approvisionnement en eau des riverains.

La Fontaine de Saint Florent de Solbray

Sur la route de Denée à Mûrs-Erigné, se trouve une petite chapelle Saint-Florent, à l’angle de la route qui monte au village de Solbré. De l’autre côté, dans l’angle des deux routes, presque dans le fossé, se trouve le puits fontaine. C’est bien une source antique. D’après la légende, cette fontaine qui ne tarit jamais aurait jailli au IVe siècle sous le bâton de Saint-Florent qui, du Mont Glonne, s’en allait à Tours rendre visite à Saint-Martin et s’émut du sort des habitants de Solbré privés d’eau par un été de grande sécheresse.

Le dessus du dôme est très fissuré, étant au niveau de la route, il est dangereux pour des promeneurs.

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