
L’ancienne église, détruite pendant la Révolution, abritait la chapelle Sainte-Apoline et une chapelle seigneuriale.
Après la communion pascale, du vin était distribué sous la galerie du bâtiment, cet usage étant aboli en avril 1800.
Cette église néo-gothique à trois nefs, transept, abside et absidioles, est construite sur l’ancien lieu de culte par l’entrepreneur Etienne Martin de Savennières.
Une statue de la Vierge à l’Enfant, en bois polychrome, du XIVe siècle y était autrefois exposée les jours de fête mariale. Disposée à côté de l’autre, elle provient sans doute du Prieuré Saint-Sauveur, disparu. Le bâtiment abrite également des statues de Sainte-Apoline et de Saint-Samson, provenant de l’ancienne église. Le fond du choeur accueille un bas-relief de Jésus au jardin des Oliviers, XVIIIe siècle. Il était éclairé par cinq verrières, attribuées à M. Truffier, maître verrier parisien associé à Meignant et à Rabault, datant de 1878. Les stalles possèdent des miséricordes, ornées de feuilles d’acanthe. Les rosaces à l’Occident et à l’Orient ont été réalisées par les ateliers de Bordereau et de Barthe.
Le 10 novembre 1889, le conseil municipal décida de démolir le clocher, celui-ci menaçant ruine. Les trois cloches, Maurice-Marthe, Jacquine-Marie et Louise-Elisabeth, vécurent 100 ans dans les vestiges de l’ancien clocher.
Le 25 avril 1990, une flèche de treize mètres de haut fut posée sur une tour de béton de 22 mètres de haut. Le nouveau clocher allait enfin pouvoir accueillir les trois cloches.
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